« Je n’avais que 10 ans et alors que je jouais, mon attention fut détourné par mes parents médusés devant la télévision, à propos d’un reportage concernant un pétrolier qui coulait et qui déversait sa cargaison sur les plages.
Bien que captivé par mon jeu, mes yeux se sont portés un cours instant sur l’écran de télévision.
J’y voyais des gens dans le pétrole jusqu’à la taille, avec des pelles et des seaux.
Des années plus tard, la radio a annoncé une nouvelle catastrophe pétrolière.
Je ne saurais dire pourquoi, un cours instant des flashes me sont apparus, et je revoyais ces hommes dans le même contexte.
Avec mon cursus scolaire ainsi que mon expérience professionnelle, je m’empressais de voir à la télévision l’évolution technique qui avait été apportée.
Prês de 30 ans après, je n’ai pu que constater qu’aucune évolution technique n’avait été apportée.
C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose.
J’ai réalisé quelques dessins, afin d’essayer d’apporter une solution.
Je suis rentré en contact avec la CEPPOL, (département de la marine française dédié à la dépollution Marine).
Leurs conseils m’ont permis d’affiner beaucoup plus ce Projet.
Le commandant Neudelec, m’a envoyé un micro cahier des charges émis par l’état Français.
Nos mails se sont croisés et à la lecture de ce nouveau document, j’ai cru un cours instant devoir revoir entièrement ma copie.
Chaque paramètre imposé du cahier des charges était déjà prévus dans mon dossier.
Ma satisfaction fut grande lorsqu’une fois avoir lu la globalité, bons nombres de paramètres étaient déjà présents dans mon dossier, mais surtout que sur bien des points, mes explications étaient bien au dessus de ce qui était imposé.
Côté CEPPOL, quasiment au même moment, le Commandant lisait mon document final.
Nous avons eu une longue conversation téléphonique et c’est à ce moment-là qu’il m’a été demandé d’imaginer un navire capable de dépolluer.
N’ayant aucune connaissance en architecture navale, le commandant Neudelec m’a donné quelques impératifs afin que je puisse commencer à imaginer un navire.
Ces points précis restent toujours d’actualité.
Un Brevet a même été déposé en précisant que ce navire était capable de récupérer tout ce qui etait, polluants flottants d’ordre général.
Malgré mes recherches pour le financement, je sentais cette masse énorme de travail comme sombrer à jamais.
Quelques temps après, nous entendions parler des continents plastique.
J’ai retravaillé ce Projet qui me tiens toujours à cœur, afin de lui trouver une complémentarité avec le plastique.
Mais en plus d’une solution pour collecter il me fallait surtout imaginer comment recycler ce plastique pour en refaire une matière noble «